La Présidente de DSF-ONG Christelle Houndonougbo remercie tous ceux qui ont fait le déplacement hier pour soutenir les jeunes lycéennes enlevées au Nigéria par Boko-Haram.

Suite à l’enlèvement le 14 Avril dernier au Nigéria de 230 lycéennes par le groupe terroriste Boko-Haram, l’ONG Défense Sans Frontières, DSF-ONG, consciente que cela n’arrive pas qu’aux autres, a lancé une série d’actions. Une marche pacifique pour condamner cet acte odieux et une pétition pour en demander la condamnation officielle de la part du gouvernement béninois face à son mutisme. Ainsi donc depuis le 10 Mai 2014 a été lancée via ce lien http://www.citizengo.org/fr/signit/7001/view une pétition pour demander une condamnation officielle par le gouvernement béninois de cet enlèvement. Suite à cette pétition, une marche pacifique a aussi été organisée dans le même sillage. Cette marche a eu lieu hier Jeudi 15 Mai 2014

Prévue pour commencer à 10H, elle a connu la présence, non seulement des membres et sympathisants de DSF-ONG mais aussi d’autres personnes, rencontrées sur le lieu du rassemblement et le long de l’itinéraire et qui se sont senties concerner par l’action. D’autres ONG se sont aussi joints au mouvement en l’occurrence le Nouvel Ordre Politique pour l’Afrique, les Foulards Verts et ADE-ONG Bénin. La marche a aussi connue le soutien des élèves de quelques collèges et lycées de la ville de Cotonou et des étudiants de l’Université d’Abomey Calavi. Après son démarrage effectif, la marche a connu son premier check-point au siège de la représentation de l’Unicef au Bénin.

A cette station la présidente de l’ONG et le cortège ont été reçu par la représentante en charge des programmes de l’enfance et de la femme. Une fois la pétition lue, la représentante du Directeur de l’UNICEF au Bénin a reçu la lettre avant de louer l’acte qu’est la marche et l’intention sur laquelle elle porte. Le cortège s’est ensuite ébranlé en direction de l’Ambassade des Etats-Unis. Après cette étape, les éléments au tee-shirt à l’effigie «Bring Back Our Girls ; ramenez-nous nos filles » et de DSF-ONG se sont lancés en direction de l’ambassade d’Allemagne, où ils ont été reçu par le premier secrétaire de l’ambassade, M. Bertram Dierkes-Leifild, qui après avoir reçu la motion a, à son tour, au nom de l’ambassadeur et de la République sœur d’Allemagne, salué l’acte posé et rassurer que, de son côté, l’Allemagne fait de son mieux pour le retour de ces innocentes filles qui comme toutes les autres filles du monde ont droit à l’éducation.

Poursuivant leur périple, les manifestants, scandant avec force et détermination le slogan « Bring Back Our Gilrs ; Ramenez-nous nos filles » se sont lancés dans la direction de l’ambassade de France. Ils ont été reçu par deux représentants de l’ambassadeur qui, prenant la parole, ont remercié les manifestants et loué leur bravoure avant de préciser « Le président Nigérian GoodLuck Jonathan a contacté le président Français Hollande qui, à son tour a convoqué une réunion à laquelle participeront les présidents Béninois, Malien, Camerounais, Nigérien et d’autres afin de discuter de comment mener la lutte contre la secte islamiste Boko-Haram et sécuriser la région ».

Le cortège, dans cet élan s’est dirigé vers le Ministère des affaires étrangères du Bénin, où le représentant du ministre a rassuré transmettre fidèlement au ministre la motion qui à son tour le transmettra au président de la république. Après quoi, il a signifié que le Bénin aux côtés des autres nations, mènent des actions dans le sens d’un retour paisible de ces innocentes filles au sein de leurs familles respectives. Pour finir, le cortège des manifestants s’est ébranlé en direction de l’ambassade du Nigéria. Même si, compte tenu des questions de protocole interne, l’ambassadeur n’a pu venir à la rencontre des manifestants ni envoyer de représentants, il a cependant reçu, dans l’enceinte de l’ambassade, une délégation composée de la présidente de l’ONG, de quelques manifestants et des représentants des médias. Au sortir du « conclave », la présidente de l’ONG, madame Christelle Dossi Sègbèya HOUNDONOUGBO, a de prime abord présenté ses excuses propres ainsi que celles de l’ambassadeur aux manifestants et par la suite rassuré la foule de la sensibilité de l’ambassadeur au message dont elle est porteur.

Et, vu, que l’ambassade du Nigéria constituait le point de chute de ce long périple, elle a remercié les uns et les autres pour leur participation active, leur dévouement et sens de sacrifice avant de renvoyer la foule tout en quêtant leur disponibilité pour les luttes à venir.